Page:Barbusse - Pleureuses, 1920.djvu/222

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Sur la montagne qui s’ennuie
Le soleil pleure malgré lui,
C’est par hasard qu’un éclair luit,
C’est sans savoir que vient ta pluie…

Mystérieuse et sans souffrir,
La nuit pâle fait toujours place…
Restons là, nous avons l’espace.
L’univers nous laisse dormir.

Le ciel écoute les apôtres…
Le destin nous voit à genoux.
Là-bas, là-bas, plus loin que nous,
L’avenir est comme les autres !