Page:Barbusse - Pleureuses, 1920.djvu/225

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Au crépuscule qui te noie,
Ô toi qui ne souris jamais,
Tes yeux purs sont toute la paix,
Ton cœur est grand comme la joie !

Que ton âme sans horizon,
Accueillante à tout, triste et pure,
Soit le calme de la nature
Et la souffrance des maisons.

Oh ! sois douce, grave et bénie,
Toi qui m’as chanté la chanson
Où j’ai senti comme un frisson
Que la douleur est infinie.

Que nous importe l’avenir,
Moi, vieux cœur que le temps affame,
Et toi, grande âme et pauvre femme,
Qui n’attendons plus rien venir !