Page:Barbusse - Pleureuses, 1920.djvu/32

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Je marche longtemps seul où je fus avec toi,
Je viens au rendez-vous comme un ami docile,
Et je te vois passer doucement devant moi
Pleine d’éloignement et de clarté tranquille.

Ne reviens pas, même un instant, même tout bas…
Le paradis des souvenirs mourrait de joie.
Laisse-nous tous les deux dormir ! ne reviens pas
Avec tes petits pieds et ta robe de soie.