Page:Barbusse - Pleureuses, 1920.djvu/40

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Puis ton cœur, maison du bon Dieu,
Où tant d’amis étaient ensemble
— Et leurs fronts dans la nuit qui tremble
Se diront vaguement adieu —

Tes yeux, où les jours sans secousse
Ont mis de la tranquillité,
Et tes épaules de beauté
Que la fatigue a faites douces.


II


La très vieille dame était morte.
Alors je suis venu vers toi,
Un jour qu’il faisait triste et froid
Et qu’il pleuvait devant ta porte.