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CAUCHEMAR


Le vol sombre et les yeux perdus…


Je vois s’ouvrir la nuit livide
De remords fous et de regret.
Dans tous les chemins où j’irai
Je sentirai ta place vide.

Les flots pâles et lourds en chœur
Chantent l’hymne de la tourmente,
Et je crispe ma main vivante
Sur les battements de mon cœur.