Page:Barbusse - Pleureuses, 1920.djvu/57

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Il s’est tu, le cœur triomphant.
Je viens à la fin de mon âge
Dans un dernier pèlerinage,
Le voir dormir comme un enfant.

Je m’en vais parmi la journée,
Le soir est long. Je ne sais pas
Dans quel grand naufrage, là-bas,
Viendra mourir ma destinée.