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SUPPLIQUE
Oh ! puisses-tu m’aimer jusqu’à ne plus savoir !
C’est le jour triste qui se lève,
Le long cauchemar s’est éteint.
Je sens la pâleur du matin
Et le brouillard frais à mon rêve.
C’est, comme une aube d’autrefois,
Une candeur qui se révèle…
Je te dis ma chanson nouvelle :
Elle est douce, comme tu vois.
Douce comme le matin blême
Qui vient auprès de mon sommeil
Me parler tout bas du soleil,
Douce comme l’amour que j’aime,