Page:Barbusse - Pleureuses, 1920.djvu/65

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Je vois votre cœur rayonnant,
Dans la candeur crépusculaire.
Je vois, docile, maintenant,
Que votre grand cœur vous éclaire…

À force de tranquillité,
Vous brillez comme auprès d’un cierge,
Dans le soir de réalité
Où vous êtes un peu la Vierge.

La nuit tombe avec ses rayons
Et sanctifie en paix immense
La gloire dont nous défaillons,
À genoux au cœur du silence.