Page:Barbusse - Pleureuses, 1920.djvu/85

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On prend en pitié tous les rires,
Toute la joie et tout l’adieu,
À l’heure où l’on est un vrai dieu,
Où l’on ne voit que des martyres.

Je me sens plus abandonné
Près de vous que près d’aucune autre :
Que ma lèvre pleure à la vôtre
L’amour que vous m’avez donné,

À l’heure où la nuit vous caresse
Pâle et confuse, sur le fond ;
Lorsque votre beauté se fond,
Et que vous devenez caresse…