Page:Barbusse - Pleureuses, 1920.djvu/87

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


TOI


Comme avec de la charité…


Dans le crépuscule fané,
Lorsque le soleil t’abandonne,
J’ai ta vérité qui rayonne
Sur ma pâleur d’illuminé.

Je t’aime, ma vie est sauvée ;
Sois dure, sois lâche toujours…
Dans le grand vertige des jours
Je règne de t’avoir trouvée !