Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 6.djvu/473

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grande importance, et qui devait pourtant s’accroître encore. Lord Ellenborough appelait encore l’attention de la chambre sur la nécessité de réductions considérables dans les différentes branches du service de l’Inde ; il terminait sa motion en annonçant que la chambre aurait à se prononcer prochainement sur ces deux questions : 1° de décider si l’Inde devait être gouvernée avec ou sans l’assistance de la Compagnie ; 2° s’il était à propos que cette assistance s’exerçât dans la forme précédemment adoptée, ou sous une forme nouvelle. Le même jour, sir Robert Peel fit une motion analogue aux communes. Deux comités furent en conséquence nommés dans l’une et l’autre chambre, et se livrèrent à cet examen. Déjà ils avaient exposé quelques uns des résultats de leurs recherches ; mais, sur ces entrefaites, le roi Georges IV vint à mourir, ce qui amena la prorogation, puis peu après la dissolution du parlement.

Lord Wellington se trouvait à la tête du ministère. Une entrevue eut lieu dans le mois d’octobre 1830 entre lui, lord Ellenborough et le président de la cour des directeurs, dans sa maison de Aspley-House. Le terme était arrivé disait le duc, où signification pouvait être faite à la Compagnie de la cessation de son privilège, qui expirait effectivement dans l’année 1834. Il avait voulu savoir l’intention de la cour des directeurs, dans la supposition où le gouvernement prendrait ces mesures : 1° d’abolir le privilège ou le monopole de la Com-