Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 6.djvu/474

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pagnie ; 2° de laisser aux directeurs, dans ce nouvel ordre de choses, les fonctions qu’ils avaient exercées jusqu’alors. Les directeurs, parlant en leur propre nom, n’avaient, à ce qu’ils dirent, aucune objection à ce dernier parti ; ils se trouveraient toujours prêts à continuer leurs fonctions, dans le cas où ils pourraient se flatter de rendre au pays les mêmes services que par le passé. Un déficit considérable existait, selon eux, dans les finances de la Compagnie, déficit à peine et difficilement couvert par les bénéfices du commerce de l’opium avec la Chine. Ils observèrent enfin que le territoire de l’Inde tout entier donnait accès au capital commercial de la Compagnie, et qu’il en résultait un bénéfice de 10 1/2 pour 100. Ils ajoutèrent qu’en qualité de directeurs leur premier devoir était de demander toute sécurité dans l’avenir pour la conservation soit des propriétés soit des différents avantages dont jouissaient leurs mandataires. Le duc de Wellington et lord Ellenborough répondirent que les propriétaires ne pouvaient manquer d’avoir pleinement cette sécurité, quant à la conservation de leur capital commercial, et quant à leur dividende, à son taux actuel ; que les valeurs laissées par la Compagnie, et celles des propriétés qu’elle possédait dans l’Inde, considérée comme compagnie commerçante, étaient plus que suffisantes pour remplir cet objet. D’autres points essentiels, toutefois d’une importance moindre que celui-là, furent encore discutés dans cette