Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 6.djvu/488

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sés ; ils sont ensuite appelés aux places vacantes, d’après leur rang sur cette liste, au fur et à mesure des vacances, dont une liste est annuellement dressée par le gouverneur-général. Les actes de la cour des directeurs, à l’exception de ceux qui ont pour but l’exercice de son droit de nomination aux divers emplois, ne peuvent se passer de la sanction du bureau du contrôle. D’un autre côté, celui-ci n’a le droit d’accorder ni émoluments ni salaires à titre quelconque. La Compagnie continue d’être appelée Compagnie des Indes orientales. Sainte-Hélène, jusque là sous sa domination, passe à la couronne ; ses comptes seront présentés tous les ans au parlement. Enfin l’acte actuel devra commencer à être mis en vigueur le 22 avril suivant (1834). »

La seconde lecture de ce bill se fit le 11, et la troisième le 26 juillet à la chambre des communes. Il y fut adopté ce même jour. Il le fut le 16 août à la chambre des lords, après les deux autres lectures d’usage, puis reçut le 28 du même mois la sanction royale. Ce bill est le dernier terme d’une époque de l’histoire de l’Inde, dont la première charte accordée aux marchands unis pour le commerce des Indes orientales est le point de départ. Ces deux actes forment en effet les deux extrémités de la carrière parcourue par la Compagnie des Indes. Le premier marque son point de départ. L’ayant obtenu, elle prend pied à Bombay, à Madras, à Calcutta ; elle acquiert les trois provinces du Bengale, Bahar et Orissa ; alors survient la lutte avec la