Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 6.djvu/489

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France qui lui dispute la prépondérance ; Hyder et Tippoo se présentent dans la lice, puis ils sont vaincus ; les Mahrattes, auxquels se sont ralliés les États indépendants de la péninsule, leur succèdent et subissent le même sort. La Compagnie demeure souveraine, maîtresse absolue de l’Inde entière. Du cap Comorin au pied de l’Hymalaya, des bouches du Gange à celles de l’Indus, l’empire qu’elle a fondé touche alors à son apogée. Aucun nouvel ennemi ne se présente pour combattre ; aucun obstacle n’apparaît plus à l’horizon, de quelque côte que les yeux se tournent. Alors la force qui a servi jusque là à ce développement revient en quelque sorte sur elle-même. L’empire se transforme, se métamorphose. Il commence de nouvelles destinées. Les événements actuels du Caboul et de la Chine marquent le début de cette période ; leur importance est grande dès à présent, elle le sera davantage encore dans l’avenir mais trop rapprochés de nous, ils ne sont point encore du domaine de l’histoire. L’instant est donc arrivé de déposer la plume qui nous a servi à retracer, dans la mesure de nos forces l’Histoire de la conquête et de la fondation de l’empire anglais dans l’Inde

fin du tome sixième et dernier