Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 6.djvu/72

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que le consentement de Scindiah, rendu public, de la livrer. En ce moment, Scindiah était en effet tout occupé de menées et de trames secrètes avec Bajee-Row et les Pindarries d’un côté, et de l’autre avec la cour de Katmandoo. Mais Scindiah était pressé par les Anglais ; leur armée se trouvait à proximité ; on avait découvert une partie de sa correspondance avec les Goorkhas ; on avait saisi une lettre de lui, par laquelle il les engageait à se joindre à la confédération formée contre les Anglais : d’un moment à l’autre les conditions qu’il s’agissait de lui imposer allaient devenir plus dures. Il dut donc se résigner à apposer sa signature au traité, le 6 novembre.

Le 16 octobre, le gouverneur-général s’était mis en campagne de sa personne ; le 20, il était arrivé au quartier-général de la division du centre, établi sur la Jumna, à Seconda. Le jour suivant cette force fut passée en revue. Le 26, il passa la Jumna sur un pont de bateaux construit tout exprès ; il marcha dans la direction de Gwalior, par la route de Jaloun et de Seconda. La division de droite, sous les ordres du général Donkins, quitta Agra pour cheminer dans la même direction. Ces deux divisions devaient se diriger simultanément sur Gwalior, si les négociations entamées avec Scindiah n’eussent point réussi. Mais leur approche mit fin aux indécisions de Scindiah : il agréa aux termes de l’arrangement proposé, et que nous venons de raconter. Le gouverneur-général en donna immé-