Page:Barckhausen - Montesquieu, l’Esprit des lois et les archives de La Brède, 1904.djvu/87

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de ce roi ne suffisent pas pour payer chaque mois les usures. qu’il doit à Pompée. Celui-ci souffre cela avec sa clémence ordinaire et ne demande point le capital : il est content de recevoir ses intérêts. Ce roi ne paye ni ne peut payer ses autres créanciers : il n’a ni douane, ni trésor public… Il a deux ou trois amis très riches ; mais ils gardent leur argent avec autant de soin que vous ou moi. Je lui ai écrit de satisfaire Brutus : je l’ai exhorté ; je l’ai accusé. Dejoratus a envoyé devers lui pour le même sujet. Il a répondu qu’il n’avoit rien, et je crois que cela est vrai. Il n’y a rien de si dévasté que le royaume, ni de si indigent que le Roi. Cependant, j’ai donné des préfectures aux agens de Brutus. »