Page:Barneville - Le Rythme dans la poésie française, 1898.djvu/136

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crivait-elle. Il y a, disait Fétis, « des phrases correspondantes de cinq mesures chacune ; mais, à leur égard, on peut faire la même observation que pour le rythme de cinq temps par mesure, que quelques auteurs ont essayé d’introduire dans la musique ; c’est que l’oreille est absolument inhabile à saisir les rapports de cette combinaison par cinq, et que, si des combinaisons semblables ont été essayées avec quelque succès, c’est que l’oreille les a décomposées comme des rythmes alternativement binaires et ternaires, et que la symétrie qui résulte de la répétition établit pour cet organe des rapports d’ordre, qui finissent par le satisfaire ». L’éducation musicale du public a depuis, paraît-il, permis aux compositeurs de se montrer moins exclusifs en cette matière. Poésie et musique suivent donc, à