Page:Barneville - Le Rythme dans la poésie française, 1898.djvu/97

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meilleurs. Il a cependant noté au vol, à titre de curiosité (car, quoiqu’il en ait, il s’intéresse au mouvement), les Instrumentistes ou Néo-Symbolistes ; il se souvient du fameux banquet du Pèlerin Passionné et de Maurice du Plessys, dit le Bidel du Verbe, proclamant Moréas grand chef de l’École Romane. Il a feuilleté le livre de M. Charles Morice : La Littérature de tout à l’heure, et souri à l’énoncé des manifestes du Magnificisme auquel bientôt succédaient les Magiques, puis les Socialistes, puis les Anarchistes et les Néo-Décadents. Il vient de prendre connaissance du programme des Naturistes et d’inscrire sur ses fiches les noms de MM. Eugène Montfort, Maurice Le Blond, et Saint-Georges de Bouhélier, trinité d’éphèbes déjà, dit-on, plus chargés d’œuvres que d’ans.