Page:Barrès - Colette Baudoche, 1913.djvu/52

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chambre. Les services qu’il désirait, il les avait énumérés comme les articles d’un règlement. À midi, il mangeait au restaurant avec ses collègues ; le soir, ces dames lui procuraient de la charcuterie, du thé ou de la bière ; chaque matin, à sept heures, Madame Baudoche devait lui apporter son café au lait dans sa chambre. Le troisième jour, il lui dit :

– Madame Baudoche, je vous ferai observer que vous êtes en retard de quatre minutes.

– Ce sont tous des pédants, déclara-t-elle à sa fille.

La vieille Messine avait trouvé le mot juste. Et précisément ce dimanche matin, M. Asmus avait rendez-vous avec des collègues pour une partie de pédantisme.