Page:Barrucand - La vie véritable du citoyen Jean Rossignol.djvu/150

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J’oubliais un fait : c’est que, sur les deux heures du matin, les députés des États généraux revenaient de chez le Roi et repassaient dans nos rangs ; plusieurs n’avaient plus de cocarde ; je demandai à l’abbé Maury ce qu’était devenue la sienne. « Nous ne pouvons plus les avoir, puisque nous les avons données à vos femmes de Paris, ce matin… » Voilà ses expressions.

Cette journée finie, nous rentrâmes dans notre poste à la Bastille.