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Page:Bauclas - Le Mort s’est trompé d’étage, 1946.pdf/152

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le mort s’est trompé d’étage

150 LE MORT SEST TROMPÉ D’ÉTAGE de la mettre à ma disposition ce soir. Il la conduira lui-même. Ce n’est pas très régulier, dit Josseaume. Bien sûr que non ! La conduite de Victor non plus. Maintenant si vous préférez que je le laissé échapper plutôt que de le capturer irréguliè- rement… - - S Allons ! ne vous fâchez pas. Je disais cela… Mais à ce moment le téléphone sonna, et Jos- seaume, le visage soudain tendu, décrocha. Ah ! c’est vous, Villebesse ! J’attendais votre appel. Alors ? Alors, patron, nous avons trouvé le repaire de Maravon. C’est un pavillon isolé, à Ville-d’Avray, près de… Clac ! Il y eut un bruit singulier dans l’appareil. Puis plus rien. Allo ! Allo ! Ça y est, on a coupé ! Lamblin s’était dressé, tout pâle : — On n’a pas coupé, patron. Du moins, ce ne sont pas les services du téléphone qui l’ont fait. C’est Villebesse qu’on a empêché de parler. Il faut aller là-bas, tout de suite. - Attendez ! Je vais appeler le commissariat de Ville-d’Avray et nous saurons… Vous ne saurez rien… Ou pas avant une heure, et alors nous serons bien avancés, n’étant pas sur les lieux. Non, raccrochez et je sonnerai Van Laar. Je sauterai dans un taxi, afin de le rejoindre à la Concorde, pour qu’il ne perde pas de temps à venir ici. Alors écoutez que vos hommes soient à 9 h. 30 égaillés dans la forêt entre les deux points indiqués. La voiture de Julot arrivera sûrement avant 10 heures. Qu’on l’arrête et qu’un des hommes -