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Page:Bauclas - Le Mort s’est trompé d’étage, 1946.pdf/153

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le mort s’est trompé d’étage

2 LE MORT S’EST TROMPÉ D’ÉTAGE prenne sa place au volant. Casque de cuir, lunettes ; Victor, dans l’obscurité car l’autre n’osera lais- ser allumés que ses feux de position ne s’aper- cevra pas tout de suite de la substitution. J’ai pensé à Rabaud pour diriger le groupe. Il a le sang- froid, la rapidité de jugement qu’il faut pour parer à l’imprévu. Qu’il nous attende. Nous les rejoin- drons quand et comme nous pourrons. Et il faut se dépêcher, car il est déjà… Bon Dieu ! il est près de 7 heures. Hâtez-vous de réunir vos gens et expéd ez-les par car ou par taxis à la gare Saint- Lazare. Ils ont un train à 8 h. 20, ou 20 h. 20, si vous préférez. -O - 151 1 C’était lui qui commandait. Subjugué, Jos- seaume s’empressa de saisir le téléphone intérieur. Lamblin avait composé sur l’autre le numéro du bureau de Van Laar. Comment ? Il est parti ? Déjà il avait raccroché et faisait fiévreusement tourner le disque. - Pourvu qu’il soit arrivé chez lui. Allo ! Ah ! c’est vous, monsieur Van Laar ? Ici l’inspecteur Lamblin. Écoutez, il faut que nous partions immé- diatement pour Ville-d’Avray. La Maybach-est- elle prête ? Parfait. Soyez dans un quart d’heure à la Porte de Saint-Cloud, je vous y rejoindrai. Il eut la chance de trouver un bon taxi qui, par le boulevard Saint-Germain, la rue de Sèvres, l’emmena à toute vitesse vers Auteuil. Penché en avant comme un cavalier, l’inspecteur aurait voulu éperonner, pour les presser encore, les vingt-quatre chevaux ardents du moteur. Ayant mis en hâte une rétribution généreuse dans la main du chauffeur, il courut vers la May-