Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/127

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ACTE IV, SCENE X. 91

mAlAC fils, se relevant. Eh biea ! pardon. Je suis iatligne de toute grâce ; et , si j'ai ] audace de la solliciter...

SCENE XL

AURELLY, PAULINE, MELAC fils.

PATTLiNE, à Mélac , avec effroi. Voici mon père.

M É I. A C F I L s va au-Jcvaiit d'AurelIy. Ah , moasieur ! si le plus amer repentir ponvoit effacer de coupables emportements ! si le plus vif re- gret de vous avoir offensé...

AURELL Y.

Offensé .' non , mon ami ; j'ai moins vu ta colerç que l'honnête sentiment qui la rachetoit. Ton res- pect filial m'a touché. — Demande à Pauline ce que je lui en ai dit.

MÉLAC FILS.

Je connois les effets de votre amitié, et ma recon- noissance...

AU R E LL Y.

Elle me plaît ; mais tu ne m'en dois que pour ma bonne volonté : tout est bien loin d'être terminé.

PAULINE.

Malgré vos offres ?

MÉLAC FILS.

Qui donc a suspendu... .**

AU R ELL Y.

La chose le plus étonnante. Je parle à Saint- Al- ban , il accepte le paiement , mais il n'en alloit pas moins écrire à sa compagnie. L'honneur, l'état , la survivance , tout était perdu.

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