Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/141

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ACTE V, SCENE VI. 1,^5

père, pour lui arr;icher un consentement que sa jierié désavouera peut-être?

PAULINE.

Ail ! quelle triste lumière ! ai-jc pu m'aveugler à ce point!

MÉLAC FILS.

Pauliue , vous savez s'il vous chérit '

SAINT-ALBAN, à MélaC.

Priez-le de passer ici : n'armez pas son ame, en le prévenant, contre les coujis qu'on va iui porter. Ne lui dites rien.

MÉLAC FILS,

Monsieur, vous tenez ma vie en vos mains.

XV R E LL Y.

Tu perds un temps précieux. ( Mélac sort. )

SCENE VII. SAINT-ALBAN, AURELLY, PAULINE.

AU r, E r. 1, ir. En l'attendant, déijageons notre parole envers TOUS , monsieur. Voici ua ordre à monsieur de Pré- /ort, mon correspondant de Paris, de vous coiupter à votre arrivée cinq cent mille francs.

SAlNT-ALBAN.

Monsieur de Préfort , dites-vous ?

AURELLY.

En bons papiers : lisez.

SAINT-ALBAN.

Quelque bons qu'ils puissent être, vous savez que ce n'est pas là de l'argent prêt.

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