ACTE II, SCENE XIV. 5i
PA-ULI N E.
Malheureux...! Vous veniez m'annoncer une nou- velle cliarmante, il faut que je vous eu apprenne nue horrible.
M É r, A C FILS.
On veut nous séparer..
PAULINE , Ut'.silant. Ah , Mélacl si ce qu'on dit est vrai...TOtre pare...
MÉLAC FILS.
Mon pcre ?
PAULINE.
On soupçonne...
M É L A c F I L s.
Quoi ?
PAULINE.
Qu'il auroit détourné les fonds...
MÉLAC FILS.
L'argent de sa caisse -■'
PAULINE.
Voilà ce qu'ils ont dit.
MtLAC FILS.
Quelle horreur !
PAULINE.
Saiut-Alhan n'en a plus trouvé.
MÉLAC FILS.
C'est une imposture ; hier au soir j'y comptai cinq «ent mille livres : m.iis il vous aime ; et , s'il cherche à nuire à mon père, croyez que c'est jiour ni'éloi- gner de vous.
PADLI NE.
Puissiez-vons n'avoir pas d'autre malheur à re- douter ! iXon , mon cher Mél ic . vous n'aurez jamais de rivaux dans le cœur de Pauline.
MÉLAC FILS.
Vous m'airaei!
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