Page:Becque - Théâtre complet, 1890, tome 2.djvu/135

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MARIE, très innocemment. Je ne comprends pas ce que tu veux dire. BLANCHE, surprise d’abord et émerveillée. Oh ! pardon, pardon, chère sœur, pure comme les anges, je n’aurais jamais dû te parler ainsi. Oublie ce que je viens de te dire, ne cherche pas à le comprendre et ne le répète à personne surtout, ni à maman, ni à Judith. MARIE Sais-tu que je te crois un peu folle ou bien c’est moi qui suis une petite bête. BLANCHE Oui, je suis folle, et toi tu es la plus belle enfant et la plus charmante sœur qu’on puisse rêver. Elle l’embrasse passionnément.


Scène VI

Les mêmes, Bourdon

BOURDON Bonjour, mesdemoiselles. Mme Vigneron est là sans doute ? Ayez l’obligeance de lui dire que je l’attends. MARIE Va, ma chérie. Blanche sort par la porte de gauche.



Scène VII

Marie, Bourdon, Madame Vigneron