Page:Becque - Théâtre complet, 1890, tome 2.djvu/195

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TEISSIER Oui, me voilà. BOURDON Qu’est-ce que je viens d’apprendre ? On ne voit plus que vous ici. TEISSIER J’ai fait quelques visites dans la maison. Après ? BOURDON Vous êtes en hostilité d’affaires avec cette famille et vous vous asseyez à sa table ? TEISSIER Que trouvez-vous à redire, si mes mouvements ne contrecarrent pas les vôtres ? BOURDON Ma situation n’est pas commode, vous la rendez plus difficile. TEISSIER Marchez toujours comme nous en sommes convenus, Bourdon, vous m’entendez ; ne vous occupez pas de ce que je fais. BOURDON Mlle Marie obtiendra de vous tout ce qu’elle voudra. TEISSIER Mlle Marie n’obtiendra rien.