Page:Becque - Théâtre complet, 1890, tome 2.djvu/196

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BOURDON Il paraît que vous avez un faible pour cette jeune fille ?

TEISSIER Qui vous a dit cela ? BOURDON Sa mère. TEISSIER De quoi se mêle-t-elle ? BOURDON Préparez-vous à un siège en règle de la part de votre ingénue ; on compte sur elle, je vous en préviens, pour avoir raison de vous. TEISSIER Prenez votre chapeau, Bourdon, et retournez à votre étude. BOURDON Soit ! Comme vous voudrez ! (Revenant à Teissier.) Je n’attends plus, hein, et je mets les fers au feu ? TEISSIER Parfait ! (Rappelant Bourdon.) Ecoutez, Bourdon. Vous ai-je conté en son temps mon entretien avec Lefort ? Nous avions là, tout près de nous, un fort mauvais coucheur qu’il était prudent de ménager, n’est-ce pas vrai ? Il restera chargé des constructions.