Page:Becque - Théâtre complet, 1890, tome 2.djvu/223

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Le théâtre représente une salle à manger. — Pièce vulgaire, triste, meublée misérablement. — Çà et là quelques sièges, le canapé entre autres, qui ont figuré aux actes précédents et qui détonnent dans l’ensemble. — Deux portes à un seul battant, l’une au fond, l’autre sur la gauche. — Au fond, adroite, contre le mur, une table d’acajou recouverte d’un rond de cuir rouge ; sur la table, un pain, des tasses et quelques ustensiles de ménage.


Scène I

ROSALIE, MERKENS. ROSALIE Entrez, monsieur Merkens. On ne se plaindra pas ici de voir une figure de connaissance. MERKENS, après avoir regardé autour de lui. Oh ! oh ! l’homme de loi ne m’avait pas trompé. Ça sent la misère. ROSALIE Vous regardez notre nouveau logement, il n’est pas riche ? Ah ! dame ! Hier et aujourd’hui ne se ressemblent pas. MERKENS