Page:Becque - Théâtre complet, 1890, tome 2.djvu/72

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partout. Il faut en avoir du sentiment et ne pas trop compter sur celui des autres. Il l’embrasse. MADAME VIGNERON, rentrant.rentrant. Comment, Vigneron, tu es encore ici ! VIGNERON Madame Vigneron, réponds-moi à cette question : suis-je l’obligé de Teissier ou bien Teissier estil le mien ? MADAME VIGNERON Ni l’un ni l’autre. VIGNERON Explique-nous ça. MADAME VIGNERON Tu tiens beaucoup, mon ami, à ce que je rabâche cette histoire encore une fois ?

VIGNERON Oui, rabâche-là. MADAME VIGNERON M. Teissier, mes enfants, était un petit banquier, rue Guénégaud, n° , où nous demeurions en même temps que lui. Nous le connaissions et nous ne le connaissions pas. Nous avions eu recours à son obligeance dans des moments d’embarras et il nous avait pris quelques effets, sans trop de difficultés, parce que nous avions la réputation d’être