Page:Belilon Entretiens familiers d une institutrice avec ses eleves sur le livre de Maria Deraimes.djvu/17

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attrayante. Elles ont démontré, par de très simples phrases, comme il s’en dit, que ces graves et profondes pensées répondent aux premiers « pourquoi », que balbutient les lèvres les plus ingénues. La jeune fille, dès que s’ouvrent ses yeux à la vie, prend acte de sa conscience, et à la fois souriante et réfléchie, s’enquiert du chemin de sa destinée. Mmes Camille et Hyacinthe Bélilon ont eu raison de penser qu’il y a un ensemble de réponses à ses interrogations dans ces pages d’une voyante et d’une apôtre, pages si judicieusement choisies et si spirituellement marquées d’un signet.

Georges MONTORGEUIL.