Page:Bernard - Le Prince Maximilien.djvu/7

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» Et que chacun puisse à sa guise,
Aux flancs de l’abîme courir,
Et, d’un pied dédaigneux maîtrise,
La roche où j’ai failli mourir.

Au bas du granit qui surplombe
Je veux qu’on appelle un sculpteur,
Et qu’il y grave une colombe
Avec l’image du Sauveur. »

Au bout de trente jours l’aurore
Y brillait sur un Crucifix ;
Maintenant il existe encore,
Le vieillard en parle à ses fils.

Pour le voir il faudrait, agile,
Monter à cinq cents pieds du sol ;
Y croire est chose plus facile,
C’est à Zyrle, dans le Tyrol.

Thalès Bernard.



MILITZA.



« Ô belle Militza ! fille aux cheveux dorés,
Fille au pudique front, fille au riant visage,