une corde qui m’étrangle comme un pendu !
« Ah ! si de cette fenêtre, où grésille une lumière, était seulement tombée dans la corne de mon feutre une mauviette rôtie au lieu de cette fleur fanée.
« La place Royale est ce soir, aux falots, claire comme une chapelle ! — Gare la litière ! — Fraîche limonade ! — Macarons de Naples ! — Or ça, petit, que je goûte avec le doigt ta truite à la sauce ! Drôle ! il manque des épices dans ton poisson d’avril.
« N’est-ce pas la Marion Delorme au bras du duc de Longueville ? Trois bichons la suivent en jappant. Elle a de beaux diamants dans les yeux, la jeune courtisane ! — Il a de beaux rubis sur le nez, le vieux courtisan ! »
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Et le raffiné se panadait le poing sur sa hanche, coudoyant les promeneurs et souriant aux promeneuses. Il n’avait pas de quoi dîner ; il acheta un bouquet de violettes.
Note de l’édition Wikisource
1. ↑ La transcription de Denis Constales reprend le titre « Le Marchand de Tulipes », porté par le cinquième poème du Premier livre « École Flamande », alors que les éditions numérisées de Gallica de 1895 et 1920 intitulent ce poème « Le Raffiné ».
Le Vieux Paris
VI
L’OFFICE DU SOIR
Quand, vers Pâques