Page:Biographie nationale de Belgique - Tome 8.djvu/236

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

443 c.uiLL.UMK — i ;i ;ii,L.M".ME Di : i).Mi’ii :iii ;i ;

néral qu’il présida en 1290. » 11 les mit • en meilleur ordre qu’ils n’étaient au- " paravant, dit l’nquot ; il suppléa ce • qui y manquait et redressa quelques • articles qui ne lui parurent pas assez . conformes auxcanonsecclésiastiques.-E. -H.-J. R. usfn». Poquol, Mémoire.^, éil. in-fol., 111, p. 64o. CKH,i.AKME, fondateur du monastère de l’Olive, en Hainaut. Ce personnage ne nous est connu que par une biographie dédiée à l’une des supérieures de cette maison, nommée Catherine, et dont le texte a été communiqué par llenriquez aux Bollandistes pour être inséré par ceux-ci dans leur grand Recueil. 11 en existait une traduction française dont Jacques de Guise s’est servi dans les Annales du Uaiuaut (t. III, c. 136-139), ou qui est due à cet auteur. Guillaume naquit en Brabant, dans la partie de cette contrée où l’on parle le flamand, et exerça d’abord l’état de boulanger. 11 appartenait, dit celui qui a écrit sa vie, il la classe moyenne de la société, n’étant ni riche, ni pauvre. Ayant jugé qu’il ferait de meilleures affaires s’il savait aussi la langue française, il quitta sa patrie, se mit à voyager, et séjourna quelque temps au monastère de Tenoille, près de Vervins, où il travailla pour la corporation, qui appartenait à l’ordredes Prémontrés. Ayant quitté cette retraite pour se jeter dans les plaisirs du monde, il eut, dit-on, une vision, à la suite de laquelle il changea complètement de manière de vivre. Il se fixa alors sur les confins du duché de Brabant etdu comté du Hainaut, près de Morlauwclz, en un lieu appelé le Champ du potier [Jger fffitli). Entouré de bois, planté d’arbres, arrosé par des cours d’eau, ce séjour présentait l’aspect le plus riant ; mais Guillaume y mena la plus rude existence, vivant uniquement d’herbes, c’est-à-dire de légumes ; se traînant plutôt qu’il ne marchait, se contentant pour asile d’un trou creusé en terre. Il ne tarda pas à attirer l’attention des habitants du voisinage, qui lui bâtirent une hutte. Il avait, au surplus, sollicité du curé de la parois.’io l’aiilorisation d’habiter en cet endroit, qui faisait partie des domaines d’un seigneur appelé Eustache, le seigneur de Rœux. Son biographe n’omet pas de le représenter comme assailli de tentations et accablé de coups par les démons ; il persista dans son genre de vie et s’adonna énergiquement à l’étude. Encouragé par les exhortations d’un prêtre de mérite, maître Jean de Nivelles, et par les dons de Berthe, la femme de sire Eustache, Guillaume se présenta pour recevoir la prêtrise, qui lui fut conférée par l’évèque de Cambrai Jean de Béthune (entre 1200 et 1219). C’est alors qu’il remplaça son premier oratoire par une église en pierre et qu’il songea à réunir autour de lui une communauté ; il la composa d’abord de quelques religieuses venues de l’abbaye de Eontenelle, près de Valenciennes, établie en 1211, mais elles le quittèrent bientôt et il les remplaça par sept autres, sortant de l’abbaye de Moustier-sur-Sambre, où l’on n’admettait que des filles de noble extraction. Tels furent les commencements du petit monastère de Notre T)ame de l’Olive. Guillaume mourut en l’année 1240, ou plutôt en 12-11, le 10 février, à l’âge de soixante-six ans, ou selon Raissius de quarante-six ans. D’après la première de ces opinions, il serait né en 1174, d’après laseconde, en 1194. Cette dernière date est inacceptable, car on nous montre Guillaume comme ayant été très lié avec Marie d’Oignies, autre ascète du même temps ; or, Marie mourut en 1213, à l’époque où Guillaume avait déjà eu de nombreuses aventures. Notre personnage conserva la réputation de saint ou de bienheureux ; son tombeau, qui se voyait dans l’église de l’Olive, dis])arut lors de l’incendie du monastère par l’armée du roi de France Henri II, le 21 juillet 1554. Alplinnic Wiiilcn. GtiLi.AiJMi :uKu«npiKnnE, comte de Flandre de 1240 à 1251, date de sa mort. Ce prince était le fils aîné de Guilliniiiic, seigneur de Darapicrre, et de