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Page:Bird - Voyage d’une femme aux Montagnes Rocheuses, 1888.pdf/77

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AUX MONTAGNES ROCHEUSES

pour faire diversion à son échec, s’adonna à une conversation incessante et bruyante, disant du mal de tous les religionistes et invectivant l’Angleterre de la manière américaine la plus grossière. Après tout, ces gens n’ont cependant point été méchants, et, quoiqu’il ait échoué si grotesquement, l’homme a fait de son mieux. — Le feu de troncs d’arbres brûlait joyeusement dans la hutte ; je l’entretins pendant toute la nuit, regardant les étoiles à travers les trous du toit et songeant au pic de Long dans sa solitude splendide. Advienne que pourra, j’arriverai à Estes-Park, — j’y suis résolue.