Page:Bisson - Les Phénomènes dits de matérialisation.djvu/323

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LE MÉDIUM J.\'i

Un bruit violent, comme celui d'une sonnerie élec- trique la réveille (voir séances du i" octobre 1911 et du 12 ii<)V(Mnbi"(\ |). 'jo et 'j(yf7

Le choc dune chaise qui tombe ou tout autre bruit analogue la dérange; elle perd sa tranquillité, se met à trembler ; il me faut la calmer pour lui faire reprendre Tétat voulu, mais souvent la séance se trouve interrom])ue malgré tous mes efforts. Si elle éternue pendant son sommeil elle se réveille aussitôt; je la rendors alors, soit en lui prenant les mains, soit en lui mettant la main sur le front.

Une lumière, dirigée trop vivement sur elle lorsqu'elle dort, la blesse ; elle se plaint alors et ne peut la suppor- ter.

Les séances se présentent sous trois aspects différents :

i" Le médium est « p^ris » par les forces. 11 tombe immédiatement endormi, les phénomènes l'envahissent en quelque sorte ; alors la séance est bonne, le travail est facile pour le médium et les assistants.

2." Les influences sont là, le médium dit les sentir autour de lui; mais soit paresse, soit crainte de souffrir ', il ne fait pas les efforts nécessaires pour s'extérioriser. Ce n'est qu'au bout d'une demi-heure ou d'une heure de pressants encouragements qu'on voit apparaître des phé- nomènes.

?)° Il ne sent aucune influence, dort tranquillement et ne cherche même pas à attirer les manifestations ; nous pouvons attendre des heures et chercher à tirer le mé-

��I. Le médium crie et se plaint avant et pendant les phénomènes. Il dit souffrir extrêmement. Il no garde, éveillé, aucun souvenir de ces douleurs, même s il est éveillé brusquement en pleine production d'apparitions. Alors, il conservera un malaise, mais jamais de réelles douleurs.

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