Page:Bizet - Lettres à un ami, 1909.djvu/147

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absolue de ses affaires, et il a crânement raison.— Donc sans aucun doigt dans l’œil, très bon espoir de ce côté, presque certitude. Il m’a dit à moi : « Ne bronchez pas. La pièce est superbe… laissons finir » . « Est-ce pour moi ? » ai-je dit. « Oh ! de tout cœur ! », telle fut la réponse, et le ton valait mieux que la chanson.

On me demande une pièce antique pour les Italiens. Cela ne me sourit qu’à moitié.

J’ai terminé la symphonie. J’ai renoncé aux variations. Je crois que le premier morceau sera bon ! C’est l’ancien thème

[Illustration : musique]

précédé d’une importante introduction calme qui revient au milieu dans l’agitation et termine le morceau dans une tranquillité complète. Ça ne ressemble plus du tout aux premiers morceaux connus… c’est nouveau, et je compte sur un bon effet.— Ce que vous connaissez n’est plus qu’au deuxième plan ! — C’est drôle d’avoir cherché