Page:Blanqui - Cours d’économie industrielle 1836-1837.djvu/179

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jour, si on l’a muni des connaissances théoriques nécessaires à l’exercice de son état, ce pays sera prospère et à égalité de ressources naturelles, une grande supériorité lui sera toujours acquise.

Ces règles une fois posées et ces principes reconnus, recherchons ce qui a été fait en France pour accroître notre capital moral et nous assurer cette supériorité qui l’accompagne toujours ; voyons de quelle manière l’éducation agit sur l’homme qu’elle prend au berceau, conduit enfant par la main, et accompagne jusqu’à la tombe. Examinons l’usage qui a été fait chez nous de cette puissance invisible dont les droits ne se prescrivent jamais, qui dirige notre pensée et forme notre raison, et qui, suivant qu’elle a été forte ou négligée, rend l’homme capable des plus grandes choses, ou des plus indignes faiblesses, des plus nobles dévouements ou du plus hideux égoïsme.

Malheureusement, Messieurs, je crains que les résultats de nos recherches ne soient affligeants pour nous et que nous n’ayons à rougir de notre infériorité, lorsque nous comparerons l’état de l’instruction en France et chez les autres peuples.

Il existe dans notre pays, trois principales sources d’instruction :

Les écoles primaires ;

Les écoles secondaires ;

Les écoles supérieures.

Les écoles primaires sont établies dans les com-