Page:Blanqui - Cours d’économie industrielle 1836-1837.djvu/502

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décembre. Les mères se nourrissent bien et leurs petits sont plus forts ; ils produisent 5 livres de laine au lieu d’une, ce qui, à deux francs la livre, donne un bénéfice de 8 francs. En outre les agneaux ne tètent plus lorsque les gelées viennent, tandis que pour ceux nés en décembre, le froid gâte souvent le lait des brebis.

Avec la pulpe nous engraissons aussi, et nous vendons aux bouchers des moutons hors d’âge dont la peau seule était bonne autrefois.

OISE.

M. Paffe. Je ne pouvais nourrir 50 moutons, je vais en avoir 400.

NORD.

M. Mesemat. Mon prédécesseur avait 150 à 100 moutons, nous en avons maintenant 400 toute l’année, et au moyen d’un roulement nous en engraissons 1500 par an.

Nos bêtes à cornes se sont accrues de 18 à 30.
M. Paragon. J’ai une petite culture ; mes bestiaux se sont accrus de moitié et je vends les 2/5 de ma pulpe.
M. Castelain. Il y avait dans ma ferme :
28 à 30 chevaux ;
4          poulains ;
300          moutons, au plus ;
45          bêtes à cornes :
Il y a maintenant avec 33 hectares de moins :
32          chevaux ;
10          poulains ;