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pfemC d’appât commune aux trois villes libres, séantàLabeck. Pour les matières commerciales la dernière instance c’est la conr suprême de commerce d’Allemagne, à Leipzig, qui est compétente. f~<rMC<t< !M publique. Hambourg est une ville où Pon pratique le self-government sur une large échelle, aussi des associations privées se chargent-elles de tout ce qui peut être entrepris par elles. Il y a dans la ville environ deux cents écoles et pensions tenues par des particuliers. Parmi les institutions publiques nous nommerons le Johanneum, fondé en 1529, le gymnase académique (lycée) avec 6 professeurs et environ 1,000 élèves ; l’école de navigation avec nn observatoire ; l’école d’anatomie les écoles paroissiales et celles des bureaux de bienfaisance, au nombre de 50 à 60, où environ 4,300 enfants des deux sexes reçoivent une instruction gratuite. Nous passons nn très-grand nombre d’autres établissements souvent remarquables, consacrés aux arts, aux sciences et à la bienfaisance. Finances. Le budget de 1863 s’élevait en recettes et en dépenses à 10,811,849 marcs courants dont domaines et droits régaliens, 1,639,809 ; impôt dit ~raH~eMef’, 1,215,000 ; timbre, 1,112,000 ; douanes, 1,210,000 ; accise (octroi), 1,025,000 ; péages sur des ponts, routes et marchés, 378,000 ; enregistrement et amendes, 696,500 ; autres, 3,535,540. Les dépenses, portéesau même chiffre,comprenaient, entre autres, les chapitres qui suivent sénat et assemblée de la bourgeoisie, 481,930 ; affaires étrangères, 100,500 ; finances, 2,3l7,754 ; justice, 325,975 ; instruction publique, 128,186 ; administration militaire, 949,347 ; travaux publics, 1,321,612 ; commerce et navigation, 1,030,275 ; police, 764,898 ; institutions de bienfaisance, 702.500 ; autres ;, 2,688,872.

En 1873, les recettes sont évaluées à 16,375,290 m. et les dépenses à 17,098,290 m. I.e compte de 1872 présente en recettes 14,375,000 m. et en dépenses 13,392,000 m. Voici, pour 1873, les principales recettes : domaines, etc., 3,200,160 m. ; impôts divers, 10,929,400. Les principales dépenses sont : sénat et bourgeoisie, 413,350 m. ; finances, 6,022,250 ; commerce, 405,250 ; travaux publics, 2,630,100 ; instruction publique, 675,800 ; justice, 585,850 ; police et intérieur, 1,930,470 ; affaires militaires 21,950 bienfaisance 1,664,520 ; anaires étrangères, 48,000 ; versement à l’Empire. 2,027,000 m.

La dette publique de Hambourg était, à la fin de l’an 1842, au chiffre de 23,985,367 marcs ~t~ en 1 Hambourg pour

m tmeferts à la banque, la tenue des livres et lea

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di~mt en 16 Be~minp. de ï gros aamttndB. Pomr]<M tttMMtïOM au eomptMt et pour t’MqnIttMMS~M impôt*, on employait le marc conrMt, o~S6~tS’M ~ne 1 fr 52 c. divisé également en 16 Mhi~ X~~î’ cesse d’ester à partir d~

1873 (déctdé en novembre t8M), et le m*r ?eeSiuif~ ter* le marc allemand de 1 fr. i5 c. Impôt d’tneendie.c’est-à dire imposition destinée & amortir et à payer tes intéreta de t’empmnt tpetrMM en 1M ! tprtt le grand incendie. de banque. Les intérêts de cette dette montaient à 947,680 m. c., ce qui fait en moyenne 3.29 p. 100. A cette dette vint s’ajouter l’emprunt contracté par la ville à la suite de l’incendie de 18 42 (68 millions de francs à 3 p. 100), et qui absorbe annuellement à titre d’amortissement et d’intérêts 1,850,000 m. c. (ou 2,775,000 fr.). Enfin, en 846, on contracta un emprunt à primes de 9,600,000 m. de b., dont une grande partie est amortie. Somme toute, au ler janvier 1872, la dette de Hambourg dépasse 40 millions et demi.

Ce qui donne à Hambourg sa vie et son importance, c’est le commerce extérieur. La situation géographique de la ville est très-avantageuse. L’Elbe, qui subit encore l’inuuence de la marée, porte en tout temps des navires d’un tirant d’eau de 14 pieds, et même de 18 pieds lors de la marée haute, jusqu’au centre de la ville. Quand l’eau conle à plein bord dans le fleuve, on peut le remonter jusqu’au cœur de l’Allemagne, jusqu’à Prague même, et par un système de canalisation mettant en communication l’Elbe avec la Sprée. l’Oder et la Vistule, les produits de la Silésie et d’nne partie de la Pologne sont amenés à Hambourg pour être exportés dans les pays d’ontre-mer. Un canal mettant en rapport Hambourg avec Llibeck ef la Baltique fait éviter le grand détour et les inconvénients du passage du Sund. Il faut ajouter néanmoins que, depuis l’établissement des voies ferrées en Prusse et dans d’autres Ëtats, la voie d’eau par l’Elbe est quelque peu délaissée, car elle n’est praticable que dans la saison des grandes eaux ; les glaces de l’hiver et des bancs de sable changeant continuellement de place rendent souvent la navigation dangereuse. La rivalité ou l’intérêt mal compris des États voisins élevaient autrefois beaucoup d’obstacles au commerce de Hambourg, principalement par des péages de navigation que la ville a successivement rachetés moyennant de grands sacriuces. Hambourg exporte principalement des toiles, des grains, de la laine brute et ouvrée, du cuir, du lin, de la verrerie, dn fer, du cuivre, des chiffons, des douves, des jouets d’enfants, des vins (du Rhin), du goudron, de la poix, etc.

L’importation comprend surtout les denrées coloniales, sucre et café, le coton brut, Blé et tissé, le tabac, les peaux, l’indigo, les vins, les eaux-de-vie, le rhum, le bois de teinture, le thé, le poivre, etc.

Les tableaux publiés par- le bureau de la statistique commerciale fournissent des renseignements sur le chiffre des exportations et importations, à partir de 1845, époque de la création de ce brreau ; mais ces tableaux ont cessé d’être complets depuis 1857 ; par suite de l’abolition des droits d’exportation, les déclarations se bornent aux importations.

La valeur totale de l’importation a été de ~S~L,&.t860, en moyenne, de près de 265 mil- ~SB~a’ers ; dans la période 186t-1870 dië.pas9~77 millions. En 1870, année de guerre, ~’cItHTre a été de 369 millions et. demi et en 187tf~ 603 millions de thalers.