Page:Blok - Les douze, 1920.djvu/27

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


7


Et de nouveau les douze marchent
Fusil à l’épaule.

Mais, tourmenté et pâle,
Un mouchoir autour du cou,
Le pauvre assassin,
Toujours plus vite,
Presse ses pas —
Et n’arrive pas à se remettre.

— Tu n’es pas gai, camarade !
Perds-tu courage, mon vieux ?
— Et pourquoi, Petrouchka, baisses-tu le nez ?
Serait-ce Kat’ka que tu regretterais ?

Ah ! camarades, mes chers,
J’aimais cette fille…