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TABLE DES MATIÈRES

Dans laquelle, sous le gouvernement d’Élisa, on devise de ceux qui, provoqués par quelque bon mot, ont riposté, ou qui, par une prompte réponse ou une sage prévoyance, ont évité perte, danger ou honte. 
 345
Nouvelle I. — Un cavalier engage madame Oretta à monter en croupe derrière lui, promettant de lui raconter une nouvelle. La dame trouvant qu’il raconte fort mal, le prie de la remettre à terre. 
 347
Nouvelle II. — Le boulanger Cisti fait d’un mot revenir messer Geri Spina de sa demande indiscrète. 
 348
Nouvelle III. — Monna Nonna de’Pulci, par une prompte répartie à une plaisanterie rien moins qu’honnête de l’évêque de Florence, lui impose silence. 
 351
Nouvelle IV. — Chichibio, cuisinier de Conrad Gianfigliazzi, par une prompte répartie change en rire la colère de Conrad, et échappe au châtiment dont ce dernier l’avait menacé. 
 353
Nouvelle V. — Messer Forese da Rabatta et maître Giotto, le peintre, revenant de Mugello, se moquent mutuellement de leur laide apparence. 
 355
Nouvelle VI. — Michele Scalza prouve à certains jeunes gens comme quoi les Baronci sont les plus anciens gentilshommes du monde et de la Maremme, et gagne un souper. 
 357
Nouvelle VII. — Madame Filippa, trouvée par son mari avec un sien amant, et appelée en justice, se sauve par une prompte et plaisante réponse, et fait changer la loi. 
 358
Nouvelle VIII. — Fresco invite sa nièce à ne pas se regarder en un miroir, puisque, comme elle le disait, les gens laids lui déplaisaient à voir. 
 361
Nouvelle IX. — Guido Cavalcanti injurie en termes polis certains chevaliers florentins qui l’avaient surpris. 
 362
Nouvelle X. — Frère Cipolla promet à des paysans de leur montrer la plume de l’ange Gabriel. Trouvant à la place de celle-ci des charbons, il leur dit que ce sont les charbons qui avaient fait griller saint Laurent. 
 364
Dans laquelle, sous le gouvernement de Dioneo, on devise des tromperies que les femmes, poussées par l’amour ou en vue de leur propre salut, ont faites à leurs maris, que ceux-ci s’en soient aperçus ou non. 
 376
Nouvelle I. — Gianni Lotteringhi entend frapper la nuit à sa porte et réveille sa femme. Celle-ci lui fait croire que c’est un fantôme. Tous deux vont le conjurer avec une prière, et le bruit cesse. 
 379
Nouvelle II. — Peronella entendant son mari rentrer, fait cacher un sien amant dans un cuvier que le mari venait justement de vendre. Elle lui dit qu’elle l’a vendu de son côté à quelqu’un qui est entré dedans pour voir s’il est en bon état. L’amant étant sorti du cuvier, le fait nettoyer par le mari pendant qu’il caresse la femme, puis le fait porter chez lui. 
 382