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v. 674—978

sont comiquement transposés (voy. Littré, s. v. contrepetterie). Le sens en est évidemment : « ce n’est pas là qu’est l’objet intéressant » ; allusion au trésor.

V. 834. Rasoir se défie de ces dés, qu’il croit pipés.

V. 839. « Tu auras part au bénéfice. »

V. 844. « Voulez-vous répartir la dépense entre tous ? »

V. 845. Les se rapporte à deniers, sous-entendu.

V. 852. Ici commencent deux parties de dés, dont l’une (854-69) a pour enjeu la somme due au tavernier, et l’autre (870-909) de l’argent liquide.

V. 858-9. « Que Dieu me donne des coups de six en aussi grande abondance que les objets qu’on porte au marché. »

V. 870-919. Pincedé, n’ayant amené que cinq points (864), et craignant que les deux autres joueurs ne fassent davantage, propose d’interrompre la partie et de jouer de « l’argent sec ». Chacun met un enjeu de trois deniers. Rasoir amène douze (884), Pincedé dix (885), Cliquet dix avec deux dés (909). Rasoir, ayant sûrement gagné, n’entre pas dans la querelle qui s’élève entre les deux derniers. Caignet vient réclamer le prix de sa chandelle et prélève un denier sur les enjeux (891) ; il en reste donc huit (944).

V. 892. « On se serait bien gardé de m’appeler » (pour me payer).

V. 896. « Je n’ai pas besoin de votre permission » (pour me payer).

V. 905. « Que l’autre dé soit mis de côté », c’est-à-dire je consens à ne pas compter les points qu’il amènera.

V. 912. Pincedé ayant amené dix (885), Cliquet n’a en réalité que deux points de plus. Pincedé consentira à mettre l’erreur sur le compte du vin (959).

V. 923. « Je commence », c’est-à-dire « je frappe le premier ».

V. 948. Caignet prélève deux nouveaux deniers sur les enjeux ; c’est en effet à cette somme qu’il avait évalué sa première fourniture de chandelle (697).

V. 978. « Vous participerez à notre gain. »