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notes

V. 674. « Tant qu’il y aura du vin sur le comptoir. »

V. 680-4. Cliquet doit deux deniers pour le lot de vin qu’il a commandé, un denier pour le jeu, et un denier et demi pour l’écot d’Auberon ; le total est donc de quatre deniers et demi.

V. 692-3. Comme nous allons le voir (755), Caignet avait l’habitude de jurer par saint Jacques.

V. 707. C’est-à-dire « on débiterait aisément ce vin, même s’il était à seize deniers » ; or, il n’est qu’à douze (276). Mais quelle est la mesure qui est à ce prix ?

V. 708-11. Ces vers, farcis de mots qu’on n’a rencontrés nulle part ailleurs, doivent être en argot, en dépit de l’opinion contraire exprimée par Guesnon (op. cit. p. 78) et L. Sainéan (L’argot ancien, 1907, p. 163).

V. 730. Sens ?

V. 752-3. Il serait plus naturel d’attribuer cette réplique à Caignet.

V. 756. Me vaque paraît être une simple appellation amicale.

V. 758-9. « Je parie que vous n’en avez pas bu de pareil de toute cette année. »

V. 763. « Nous avons de quoi payer comptant. » (Cf. Jeu de la Feuillée, v. 970.)

V. 776-5. « Vous seriez encore bien meilleur que vous n’êtes si vous nous faisiez participer à l’aubaine. »

V. 803. Cf. 1146-7.

V. 807. Hocher as crois. Semrau (op. cit., p. 150) comprend : jouer à croix (ou pile), c’est-à-dire avec des pièces de monnaie au lieu de dés.

V. 809. Il faut peut-être attribuer ce vers à Cliquet : se préparant à emprunter une somme au tavernier, il lui promet une « étrenne » sur son gain futur.

V. 810. Cliquet admet qu’il doit déjà cinq deniers (cf. 683-4) et il accepte que le tavernier, en ne lui prêtant que onze deniers, en porte douze à son compte ; celui-ci prête donc « au denier douze », comme Harpagon. Schulze propose de corriger : preste me douzaine.

V. 829. Locution proverbiale, où les deux mots essentiels