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Page:Botrel - Chansons de route, 1915.djvu/221

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» Hardi, les gàs ! Vaillants soldats,
» Tous au combat ! »
Quand par la Ville,
Quand par la Ville,
A retenti ce refrain-là,
On dit : Voilà
Le 41 qui défile !

II

Et ce fut le départ de Rennes
Dans les chants et les cris.
Tous les fusils fleuris
Durant qu’en Alsace, en Lorraine,
La France, hélas ! toujours
Nous criait : « Au secours !
» On m’assassine !
» On m’assassine !
» Hardi, les gàs ! Vaillants soldats,
» Tous aux combats ! »
Quand dans l’espace,
Quand dans l’espace
A retenti ce refrain-là,
On dit : Voilà
Le 41 qui passe !

III

Puis ce fut la « Charge » qui sonne,
La Marne et les Essards,
La Sambre et ses brouillards ;
Ce fut Reims, et ce fut Craonne.
Et Neuville, et l’Yser,
Arras et Chantecler !
« On m’assassine !
» On m’assassine ! »