montre au plat. Si (comme c’est ordinairement le cas de l’échappement libre à détente et à coup perdu, § 27) l’échappement raccourcit la période, la montre au pendu avance par rapport à la montre au plat.
4o — C’est un leurre d’espérer calculer l’allongement ou le retard dû à un échappement, tant les phéüomènes sont complexes.
Mais on trouve facilement l’allure des phénomènes.
Comme exemple voyons ce qui se passe pour un échappement libre à ancre (§ 24) tel qu’on le construit ordinairement (échappement pour chronomètres).
La figure 7 représente schématiquement la loi des couples pour uîie demi-oscillation.
De A en B le balancier est soumis à l’action accélératrice du ressort spiral et à l’action retardatrice des frottements. Ceux-ci amènent un allongement de la période, mais qui sera compensé par la diminution produite suivant le parcours égal DE.
En B a lieu le dégagement. Pour obtenir un certain déclenchement (dont nous allons dire le rôle), le balancier doit produire un effort ; d’où un retard qui n’est compensé par rien. Le déclenchement a mis en œuvre un appareil d’impulsion qui produit un couple accélérateur de C en D. Il est tel que la somme des aires ombrées soit nulle.
L’avance suivant CO est compensée par un retard suivant OC’.