Page:Bouche - De la médecine dosimétrique.djvu/37

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C’est par cette théorie qu’il explique la mort dans maints cas d’apoplexie chez l’homme pendant que le sang coulait encore, et les faits de paralysie du cheval considérablement aggravés par la saignée faite au début, constatés par M. Henri Benjamin.

Les moyens employés par M. Burggraeve pour combattre l’inflammation sont on ne peut plus rationnels, que cette dernière soit envisagée dans la théorie vitaliste ou la théorie organicienne. Mais, dans les exemples précédents comme dans tous les autres cas, nous ne voyons pas d’inconvénient, tandis qu’il y a tout avantage, à s’aider des moyens de révulsion concurremment à ceux que nous fournit la médecine dosimétrique.

Quant à la réfrigération et l’eau salée, on peut les considérer comme de véritables nervins ; on connaît l’action excitante toute particulière du froid et du chlorure de sodium sur les nerfs, principalement sur les vaso-moteurs ; donc ces agents entrent parfaitement dans le cadre de notre théorie. Nous nous demandons même si, dans certains cas, on ne pourrait pas faire un usage local, concurremment aux moyens déjà cités, des autres excitants physiques ou chimiques, tels que l’électricité et la bile, qui jouissent d’une action si marquée sur les nerfs.


IV


Pour ce qui est de la partie pharmaceutique de la médecine dosimétrique, nous avons les mêmes raisons pour l’adopter que dans la médecine humaine, et de plus graves encore.

Cependant, on ne peut pas la conseiller exclusivement