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DEUX DE TROUVÉES

quittèrent, l’un pour aller faire ses préparatifs, l’autre pour aller trouver l’avocat et le notaire, qui l’attendaient dans le salon.

— Pardon, messieurs, de vous avoir fait attendre si longtemps.

— Pas du tout, M. de St. Luc, nous avons profité de votre absence pour dresser l’acte concernant le legs de madame et mademoiselle Regnaud.

— Toujours expéditif, M. Magne ! voyons, laissez-moi voir l’acte. C’est très bien, continua le capitaine après l’avoir lu, je désirerais cependant que vous y ajoutassiez : « et de tout ce qu’elle contient. »

— C’est facile.

Quelques instants après, Mde. Regnaud, Mathilde, l’avocat, le notaire, et le capitaine se rendaient à pied à la rue Bienville, où ils arrêtèrent au No 7. Le gardien ouvrit la porte et ils entrèrent.

— Permettez-moi, Mme Regnaud, de vous offrir au nom d’un de vos bons amis qui n’est plus, cette maison, dont la propriété appartient à Mlle Mathilde, et dont vous avez la jouissance jusqu’à votre mort. Je vous en livre la possession. L’acte est prêt ; nous allons le signer.

Madame Regnaud et sa fille, ainsi que Pierre de St. Luc, et le notaire signèrent l’acte.

— Maintenant, Mme Regnaud, vous nous ferez bien les honneurs de votre maison ? vous nous permettrez bien de vous accompagner dans la visite que vous allez en faire ?

— Sans doute, répondit Mme Regnaud les larmes aux yeux.

Pendant qu’ils visitaient les différentes chambres de cette magnifique maison, le capitaine, qui était