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Page:Boulenger Marceline DesbordesValmore.pdf/107

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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

mellement qu’au moment de la mort de son enfant, sa seule consolation, c’est qu’elle put douter de l’inconstance de son amant. —-Alors, faut-il penser que c’est après 1817, qu’ayant rencontré son amant avec une autre femme, « objet nouveau de son volage amour », elle s’en trouva jalouse ? Mais le 4 septembre 1817, Mile Desbordes était devenue la femme de Prosper Valmore : donc elle aurait revu son amant après son mariage ? Et quand on lit dans l’Etonnement : (1) D’où sail-il que je l’aime encore ? … Il dit que l’amour sait attendre, It deux cours mariés s’entendre ? Et ce lien défait par lui, Il vient le reprendre aujourd’hui. … Dieu ! sera-t-il mon maître ? on devrait penser que Marceline, mariée, renoua avec son ami, marié aussi ? Et l’élégie : « Dusscs-tu me punir de rompre la première. – Le serment imprudent qui fit pleurer l’amour » (2) témoignerait donc que Mme Valmore retrouva son amant après les serments de s’oublier qu’ils avaient (1) I, 230.

(2) I, 101.