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Page:Boulenger Marceline DesbordesValmore.pdf/113

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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

chauffer au soleil le plus pur. En attendant je te verrai samedi au coin du fcu de mon amie. » Enfin nous avons un autre indice sur le nom du jeune homme : « J’étais à toi peutêtre avant de t’avoir vu ; ma vic cn se formant fut promise à la ticnne », s’écrie

Mme Valmore dans une Elégie : (1) Ton nom m’en averlit par un trouble imprévu, Ton âme s’y cachail pour éveiller la mienne. J’ai deriné par lui mon amant et mon maître. Dans un regard mucl nos ámes s’embrassèrent Au fond de ce regard ton nom se révéla. Et ailleurs :

Ton nom, partout ton nom console mon oreille ; Tu sais que dans mon nom le ciel daigna l’écrire On ne peut m’appeler sans te jeter vers moi ; Chaque lettre en est mienne et me mêle avec toi (2) ; (1) I, 79.

(2) Cos vers de Marcelino très intéressants pour nous, et que l’on ne connaissait que sous lour seconde form, ont paru dans un ouvrage très bizarrc : le Miroir des Salons, par M. de Sainl-Surin (Paris, 1834, in-8), Voici une autre varianlc que j’ai relevée dans un des manuscrils de Marcelinc : « Tu sais que dans ton non le mien ne peut l’écrire (sic), On ne peut m’appeler sans lc jeter sur moi ; — Chaque lettre en est miennc… »

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